Présentation :
Le film de James Cameron faisant déjà sensation alors qu'il n'est pas encore sorti dans les salles obscures, il était logique que le milieu vidéoludique s'intéresse au cas Avatar. Ainsi, en sus des versions next-gen et PC, voici venir la mouture DS qui, oh surprise, ressemble à s'y méprendre à une sorte de Dragon Ball : Origins "chlorophyllisé".
Le RPG :
Débutant sur les cendres d'un Starship Troopers, Avatar nous conte l'arrivée en fanfare des humains, fier peuple avide de conquêtes, de pouvoir et de violence, sur la planète Pandora. Et ça tombe bien puisque ladite planète se révèle être le berceau des Na'vi qui ne vont pas tarder à se faire coloniser par les ostrogoths cités plus haut. Enfin, ça, c'est le plan de ces cochons humanoïdes mais ce qu'ils n'ont pas prévu, c'est qu'ils vont tomber sur une résistance menée de main de maître par Nok, jeune Na'vi de la tribu Tawkami qui va brandir bien haut l'étendard de la liberté synonyme d'aventure exotique pour les joueurs que nous sommes.
Tout débute comme des milliers de RPG japonais. Nous y découvrons un jeune héros qui après avoir rempli des quêtes d'une importance fulgurante (parler à un vieux, tuer un tapir...) va progressivement s'éveiller dans tous les sens du terme. De fait, il ne tardera pas à comprendre que le mystérieux peuple du Ciel n'est pas nécessairement celui dont on lui parlait durant sa tendre enfance. Pire, il découvrira que ces drôles d'êtres lui veulent le plus grand mal et qu'il va lui falloir affronter son destin fait de savoir, d'énigmes et de combats. La première chose qui étonne lorsqu'on lance Avatar sur Nintendo DS est liée au genre. Nous sommes en effet en présence d'un titre hybride (vous me direz, c'est de circonstance) mélangeant des éléments de RPG, de plates-formes et bien entendu d'action pure. Intéressant et surtout plus adapté au support qu'un bête portage de la version Wii. Malheureusement, si le titre présente plusieurs facettes, le démarrage traîne désespérément en longueur en nous demandant pendant plusieurs heures d'actionner d'innombrables interrupteurs afin d'ouvrir des portes ou de débloquer des mécanismes. Terriblement fastidieux même si cet apprentissage sera nécessaire pour profiter un tant soit peu de ce que le titre a réellement à nous offrir.
La Suite ...
Si vous êtes toujours là après avoir sauvé les trois anciens du village, vous devriez donc être à même d'apprécier Avatar : The Game. En effet, une fois cet objectif rempli, vous obtiendrez votre deuxième arme (une fronde) qui sera rapidement utilisée pour attaquer à distance ou actionner (à nouveau) des interrupteurs grâce au principe de ricochet. Vous ne tarderez pas ensuite à récupérer une massue, un arc, une liane ou même un petit familier, chacun ayant bien entendu une utilité spécifique aidant à progresser. Outre ces équipements, vous pourrez aussi améliorer vos caractéristiques ou gagner des Talents au fur et à mesure de votre aventure. Pour ce faire, vous devrez aider des réfugiés Na'vi ou tout simplement éliminer les adversaires qui croiseront votre route. Par exemple, en venant à bout du premier humain que vous rencontrerez, vous obtiendrez le Talent Ouvrier vous permettant de pousser des objets plus lourds. Une fois ceci fait, vous devrez encore récolter des fragments d'essence (dans les plantes, sur les ennemis) afin de valider votre Savoir en allant l'acheter à l'intérieur de la Pandorapédie, sorte de Wikipedia extraterrestre se trouvant dans le sanctuaire du savoir de votre village. A noter que c'est également à cet endroit que vous pourrez consulter des archives concernant la faune et la flore de Pandora. Si cet aspect évolutif est bien pensé, on regrettera quand même de devoir tout le temps se taper une grosse séquence de marche pour rejoindre notre hameau avant d'accéder à la hutte de l'ancêtre.
Conclusion :
A ce propos, sachez que pour retrouver votre chemin, vous bénéficierez d'une carte présente dans l'écran du haut de la console. C'est sur cette même carte que s'afficheront vos objectifs, ceci évitant de vous perdre dans ce labyrinthe végétal. En somme, vous n'aurez de cesse de gambader dans le vaste territoire proposé afin de mener à bien les quêtes qu'on vous donnera. Pour cela, vous n'aurez besoin que du stylet et d'un soupçon de dextérité. En effet, à l'image de Dragon Ball : Origins, tout se réalise au stylet, que ce soient les déplacements, l'interaction avec les objets et personnages ou les attaques. Toutefois, à l'inverse du jeu de Namco Bandai, la jouabilité se veut mieux calibrée, ceci aidant le joueur à appréhender les rapports de force ne jouant jamais en sa faveur. Un gameplay convaincant au final, qui ne parviendra toutefois pas à éviter une avancée en dents de scie constamment balayée par des hauts et des bas et souvent prompte à user de mécanismes redondants et peu originaux.
Source : JeuxVidéos.com
Critiques :